Travaillant entre l’Italie et Paris depuis le 2014, il a vécu et découvert les énergies, les passions et les inspirations venant de la richesse de la vie parisienne et il a partagé des lieux de travail exceptionnels qui ont nourri sa pratique artistique par les rencontres et les échanges avec plusieurs communauté d’artistes dynamiques.
Autour de cet recente experience nait le projet de l’exposition “UNIVERSES SUSPENDUS” : du 16 fevrier au 24 fevrier 2017 à la galerie Dauphine21. L’ artiste italien présent ses travaux, différents dans les styles mais rapprochés par l’attention particulière qu’ils attachent à la création d’atmosphères étranges, chargées de suggestions oniriques et émotionnelles. Cet atmosphères marque le point commun de son travail et montrent sa capacité de saisir le spectateur et de l’amener à explorer des mondes étonnants et imprévisibles – tels ceux qu’on découvrirait lors d’un voyage « à travers ses universes suspendus ».
Lino Di Vinci Light Artist
L’art cinétique des ans Soixante, en développant le discours théorique de Tristan Tzara, avait commencé à explorer les potentialités de la lumière, et l’art-lumière, ou light-art, continue aujourd’hui à tracer ce chemin visionnaire. Les installations lumineuses de Lino di Vinci sont un langage totalement innovant, des surfaces qui questionnent les mythes archétypaux dans le dynamisme de la société contemporaine.
Ce sont des oeuvres magiques, qui se développent tout comme la page d’un récit ou comme la structure orale des mythes des aborigènes Australiens. Les points de focale et les transparences colorées semblent vouloir expliquer intuitivement le Temps du Rêve a partir du début d’une évolution foetale jusqu’à la la croissance et la maturité d’un individu inséré dans un milieu indéterminé et souligné par des nuances suggestives qui réveillent les émotions, liées aux cinq éléments fondamentaux: bois, feu, terre, métal, eau (des couleurs chaudes et dorées, à l’univers froid des bleus et des vert, et à la catharsis philosophique des densités lactées).
La Nature est un ensemble harmonieux d’êtres polymorphes, créatures qui renferment l’essence même de la vie et, en pénétrant chaque aspect de la réalité sensible, confluent en une série de flux d’énergie. Cette notion panthéiste est centrale dans les spiritualités chamaniques à toutes les latitudes. Les kodama des arbres japonais sont représentés de manière semblable aux pwca gallois, comme des ombres qui apparaissent dans les bois et qui se divertissent à perdre les voyageurs solitaires. Dans la nuit, loin des espaces chaotiques de la ville, le ciel se remplit de la magie poétique des vers luisants, qui flottent comme des feux follets et qui symbolisent l’inspiration créatrice narrative, graphique ou performative.
Les trames tissées dans le chiaroscuro se transforment en filigranes fins, orfèvrerie et dioramas qui développent les techniques poétiques descriptives typiques du théâtre des ombres et lumières oriental et qui mettent en scène la dimension onirique et les inquiétudes de l’humain. De petites circonférences lisses et filamenteuses flottent comme un agrandissement de cellules vives, mais après une observation plus attentive, le spectateur pourra imaginer les engrenages d’un complexe astrolabe servant à étudier les révolutions introspectives d’une voûte céleste intime.
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